Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bernard gauducheau - Page 11

  • LE MAIRE DE VANVES NOMME A L’OFFICE DEPARTEMENTAL HLM

    C’est Patrick Devedjian qui a annoncé lui-même au téléphone, la nouvelle à Bernard Gauducheau, maire de Vanves : Il est l’une des neuf personnalités qualifiées nommées au Conseil d’Administration de l’Office Public départemental d’HLM des Hauts de Seine que le Conseil Général a avalisé hier matin durant une séance consacré au renouvellement de ses représentants au sein de divers organismes.

    Il remplace Georges Siffredi maire de Châtenay qui a été élu Conseiller Général, puis vice Président de l’assemblée départementale et qui y siége toujours mais en tant que représentant du Conseil Général. Par contre Guy Janvier qui avait postulé à l’un des 6 postes de représentants du Conseil Général a retiré sa candidature « parce que vous n’avez pas souhaité avoir 2 représentants de l’opposition » a-t-il réagi non sans avoir expliqué que « le manque de logement est un problème crucial », que « les expulsions sont un scandale et une honte », et qu’il avait saisi l’Office de deux cas concrets de familles nombreuses vivant dans un deux piéces et « qui sont limites de le maltraitance ». Bernard Gauducheau entrera dans ce conseil d’administration à un moment où Jean Paul Dova en sortira, puisqu’il n’a pas été reconduit comme représentant de cette assemblée départementale et du coup ne sera pas réélu à la présidence de l’OPH92 dans les prochains jours.

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –10 : REUNIONS ET POLEMIQUES

    La campagne s’est animée hier tout d’abord avec deux réunions : Un café politique de Bernard Gauducheau au « soleil Levant » sur le Plateau dont la vedette était jean Paul Dova, vice Président du Conseil Général chargé de sa politique de coopération décentralisée et surtout président de l’OPH 92, occasion de parler surtout de logements sociaux. Le maire lui a fait constaté que « l’office Départemental n’avait pas fait de travaux depuis un certain temps dans la commune » - « et moi je recherche du foncier pour construire de nouveaux logements sociaux » a-t-il répondu après avoir discuté pendant plus d’une heure trente avec de nombreux vanvéens. Ensuite le Front de Gauche a tenu sa réunion publique en insistant plutôt sur l’aspect national de cette élection alors qu’en face, la droite cherche à l’effacer. Enfin, la polémique du jour concerne lespetites phrases d4andré Santini sur Lucile Schmid qui a réagit.

     

    LE FRONT DE GAUCHE INVITE A DONNER UNE SACREE RACLEE A SARKO

     

    « Ces élections ont un objectif national dont on parle peu. C’est les dernières avant les Présidentielles. C’est l’occasion de donner une sacrée raclée à Sarko et confirmer les régionales. Ces élections vont peser sur les sénateurs car nous pourrons élargir le nombre de grands électeurs de gauche » a déclarée d’emblée Catherine Margaté, présidente du groupe PC au Conseil Général des Hauts de Seine, l’une des premières oratrices de la réunion du Front de Gauche/PC/NPA92 qui s’est déroulé hier à l’école maternelle du Parc. Bastien Lachaud son candidat avec Claudine Charfe, sa suppléante avaient invités aussi Martine Billard, député de Paris pour cette réunion animée par Bénédicte Rousseau qui a rassemblée plus d’une cinquantaine de personnes.

     

    Les principaux orateurs se sont limités à des propos nationaux à quelques exceptions prés : « Tout ce tapage sur le sondage dominical du Parisien, montre que la progression du FN est inquiétante. Il y a une progression du FN inquiétante. Mais il y a une responsabilité importante du Président de la République dans tout cela. Tout cela montre qu’il ne sera pas le candidat miracle, qu’il y a nécessité d’un débat sur la vie quotidienne difficile des français, et il est de notre responsabilité de le porter sur des questions comme la casse du service public, la suppression de 122 postes d’enseignants dans le département. Ces cantonales sont un morceau de cette construction politique » a expliqué Catherine Margaté (PC).

    Bastien Lachaud, le candidat s’est référé à la révolution du monde arable : « Ce cri contre les oligarchies nous touche particulièrement. C’est la revendication démocratique liée à la revendication sociale. Ces révolutions citoyennes sont possibles en France en moins violent » a-t-il déclaré en se référant à la loi LOPPSI  2 qu’il a qualifié de « liberticide », à la loi sur les retraites : « Sarkozy est le représentant de cette oligarchie qui nous a imposé deux ans de plus de travail », en s’en prenant à ces sondages « sans rigueur scientifique sur cet idiot utile qu’est le FN…Nous vous invitons à sanctionner ces gens là avec votre vote. C’est le moment de commencer le travail que nous finirons en 2012 ».

     

    Il a tout de même été question du département. Bastien Lachaud s’est contenté de dire que « ce département le plus riche, le plus inégalitaire, à besoin de changement » en revenant sur sa proposition de conseil de canton pour associer les habitants. Martine Billard qui a beaucoup insisté sur l’introduction de l’écologie dans nos débats et dans nos politiques en partant de la petite phrase du chef de l’Etat – « L’environnement, cela commence à bien faire » - a expliqué que « les Hauts de Seine sont une caricature dans ce domaine, avec la Défense concentration de forces et richesses économiques et les communes alentours concentration de logements sociaux »

    Catherine Margaté (PC) a confirmé que ce département avait une politique inégalitaire : « On a eu Pasqua, SarkozyDevedjian ! Sarkozy nous a expliqué qu’il voulait faire des Hauts de Seine un laboratoire… Et nous avons eu de la fracture sociale, des inégalités. Nous avons pu prouver qu’il y a eu une baisse des crédits sociaux, de l’aide à l’insertion, un manque d’efforts sur le logement social, 14 villes ne respectant pas la loi SRU (imposant 20% de logements sociaux) et sur l’emploi…On a le gratin de la droite qui pratique le nespotisme. Et on a un motif de dire non à tous ces «Jean Sarkozy », « Balkany »… ».

     

    Claudine Charfe (PC), conseillére municipale a donné l’exemple d’une politique sociale de droite dans cette commune-canton de Vanves : « Plus d’aides ménagéres, plus d’aides aux transports municipaux, car tous ces services ont été privatisés. Plus de banque alimentaire à la mairie, remplacé par le Libre Service Social d’Isssy les Moulineaux, certains bénéficiaires refusant d’aller jusqu’à Corentin Celton. Moins de personnel au CCAS notamment pour s’occuper des personnes handicapées et au pôle seniors pour s’occuper des personnes âgées » a-t-elle expliquée. « Il n’y a aucune proposition nouvelle que les prestations obligatoires. Plus personne ne s’occupe du RSA à Vanves, qui est maintenant géré au niveau de GPSO. On a écrit au maire pour lui demander pourquoi on avait moins de dossier de personnes en difficulté, avec une diminution des aides ». Et de conclure en expliquant pourquoi « c’est un combat permanent contre cette droite communale comme départementale ».     

     

    ANDRE SANTINI RECIDIVISTE

    Lucile Schmid (EELV)  a répondu par un communiqué aux propos d’André Santini (NC) qui n’ont été pas tendre avec elle lors d’une réunion publique de Bernard Gauducheau (NC), lundi dernier : « En 2007 André Santini m'avait qualifiée publiquement de « déesse des Carpathes », de « pauvre conne », ou avait déclaré « elle se prend pour Ségolène Royal ». Dès le premier jour de la campagne des cantonales André Santini a récidivé dans l'insulte. A-t-il peur de deux semaines de débat démocratique? A-t-il peur des élections?  André Santini est député-maire d'Issy-les-Moulineaux, président du SEDIF, président du conseil de surveillance de la société du Grand Paris. En République les responsabilités ne doivent-elles pas impliquer le respect de ses adversaires politiques et l'usage d'un français correct? Il est temps de changer le visage du pouvoir dans les Hauts-de-Seine. Il est temps de créer les conditions d'une vraie démocratie ».

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –12 : UN PLATEAU TRES FEMININ POUR BERNARD GAUDUCHEAU DANS SON PREAU FETICHE

    Un plateau féminin avait été réuni hier soir à l’école Marceau pour la grande publique de campagne de Bernard Gauducheau (NC) et Françoise Saimpert (UMP), sa suppléante, à la veille de la Journée Internationale de la Femme. Il avait invité Chantal Jouanno, ministre des Sports, Rama Yade ex-ministre, ambassadrice à l’UNESCO, Isabelle Debré Sénateur avec Frédéric Lefebvre, ministre, André Santini, ex-ministre, auxquels sont venus se joindre PC Baguet, député maire de Boulogne, Philippe Pemezec, maire du Plessis,  Denis Larghero, et de nombreux élues de villes voisines. Les 250 à 300 participants auraient s’attendre à de longs discours  de cette pléiade de personnalités. Il n’en a rien été, car ils ont su être cours et percutants pour certains. La preuve : la réunion dense n’a durée que une heure trois quart, et les participants sont restés jusqu’à la fin dans  « ce préau fétiche » comme l’a rappelé le candidat « là où on  commence toujours la campagne, où nous tenons nos principales réunions et nous fêtons la victoire ».

     

    « Nous étions moins nombreux le 8 Novembre pour lancer la campagne voilà 4 mois, alors qu’elle ne vient de commencer que maintenant pour nos adversaires. C’était l’occasion de mobiliser les électeurs sur cette élection qui risquait de passer inaperçue. Je ne regrette pas d’avoir mis en place notre équipe de compagne depuis le début Novembre. On a présenté un programme de 6 pages. Mais lorsqu’on regarde les programmes de certains, il n’y a pas beaucoup de contenus. 500 personnes ont signés notre comité de soutien. A 15 jours du 1er tour, vous êtes convaincu et vous savez ce que l’on est capable de faire. Mais le problème est que certains peuvent en douter encore à Vanves »  a-t-il expliqué.  

    « On se retrouve face à des amateurs. Ils ont commencé leur campagne vraiment Samedi dernier au marché. Alors que nous faisons du porte à porte, des réunions d’appartements, des cafés politiques depuis plusieurs semaines » a-t-il continué, laissant le soin à Françoise Saimpert sa suppléante, de raconter cette campagne  dans son intervention. « Il y a une certaine empathie entre le maire et ses administrés » a-t-elle constatée lors de ces portes-à-porte.

    Le maire ne s’est pas privé de raconter quelques anecdotes lors de ses rencontres avec ses adversaires sur le parvis de la Poste de la place de l’Insurrection comme sa rencontre avec la candidate verte (EELV) qui portait des lunettes noires. « Cela se passe bien les vacances ! Juste à côté, Guy Janvier avait amené sa grande bannière  genre « Mondial de l’Auto ». Et le petit jeune qui défend les couleurs du FdeG/PC qui se prétend professeur d’histoire et défend le communisme. Il a collé des affiches les containers à verre, les armoires EDF, les palissades de chantier. Je l’ai informé que la mairie avait porté plainte et je lui ai rappelé que l’affichage sauvage était interdit depuis longtemps. Et que vous rembourserez les frais de nettoyage. Cela va l’encontre de nos principes ». Il a alors laissé la parole à ses invités qui ont tous reconnus « qu’il se passe quelque chose à Vanves ».

     

    ILS ONT DIT :  

     

    FREDERIC LEFEBVRE : « Ce sondage dominical (du Parisien donnant Marine Le Pen à 23% devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry) que l’on peut critique,  indique nous sommes fort si on ne se mobilise pas, ce sont les extrêmes qui le font à notre place. C’est le débat délétére qui fait monter le FN,avec des candidats qui insultent, qui critiquent ».

     

    RAMA YADE : L’ambassadrice à l’UNESCO et l’élu de Colombes s’est invitée à cette réunion à la dernière minute pour « apporter un message affectif d’encouragement pour aller à la conquête de ce canton » : « Ne vous laissez pas abuser par ceux qui essaient de faire de cette élection un référendum. Là, dans ce canton, c’est le conseiller général sortant qu’il faut changer, pas celui qui se présente contre lui .

     

    ISABELLE DEBRE : « Bernard Gauducheau est un homme qui connait et aime sa ville. On n’a pas besoin de quelqu’un d’autre au Conseil Général. C’est notre maire qui doit défendre ses dossiers. Son opposant s’est approprié tout son bilan ».

     

    PHILIPPE PEMEZEC : Le maire du Plessis Robinson qui est candidat sortant dans le canton du Plessis/Clamart a souhaité mettre en garde ses interlocuteurs : « les français ont voulu donner une leçon aux Régionales au gouvernement. La gauche a gagnée et cela lui a donné du baume au cœur. Mais ses élus n’ont pas tenus leurs promesses et leurs engagements, et les électeurs se sont fait avoir ! Mais ils veulent de nouveau montrer leur aigreur ! Rappelons – leur que ce sont des élections locales. Et ils pourront exprimer l’année prochaine leur mécontentement au président de la République. A Vanves, l’adversaire n’a pas fait grand-chose. Et il fait le sanctionner ! »

     

    PIERRE CHRISTOPHE BAGUET : « A GPSO,  nous avons 9 conseillers généraux dont un de gauche. Cherchez l’erreur. Il faut corriger l’erreur « J ».

     

    ANDRE SANTINI : « Vous avez retrouvé l’esprit des municipales. C’est là que vous avez gagné. Vanves est une terre d’émigration avec Guy Janvier que vous allez renvoyer et Lucile Schmid… que vous m’avez refilé…avant les puces" a expliqué le député en expliquant qu'il n'avait pas du tout apprécié qu'elle l'ait envoyé devant le Conseil Constitutionnel pour les machines à voter dont elle a attaqué l'ulisation "Et elle prétendait que GDF m'avait prêté une voiture! . Elle est complétement givré. On a les pires candidats que vous m'avez expédié de Vanves. On avait une usine d’incinération. Je ne savais pas qu’on était devenu une décharge »

     

    CHANTAL JOUANNO : La ministre des Sports a rappelé une anecdote lorsqu’elle était au conseil général auprès de Nicolas Sarkozy. Elle avait été étonné par la persévérance qu’il avait montré en restant de longues heures devant la porte du président pour obtenir quelque chose pour sa ville. Elle a surtout expliqué « que le conseil général dit quelque chose aux altoséquanais grâce à Pasqua, Sarkozy, Devedjian. Et ce qu’il a fait (Pacte 92, Parcs en Sports, Internat de l’excellence…) a montré qu’il était précurseur d’idées structurantes qui ont été reprises au niveau national. Et nous voyons la différence avec la Région  où nous siégeons avec Bernard, qui ne fait que dépenser, mais ne construit rien. Et on n’entend de la part de la gauche que de l’agressivité. Ces élections locales. On a bien le temps pour les suivantes »